Spéciale Claude Pavy 1987

  • corps et manche acajou

  • sillet laiton

  • touche ébène

  • 24 cases

  • frettes de trois largeurs différentes, plus fines à partir de la 12ème case puis de la 18ème

  • micros Schaller S6

  • Vibrato Kahler

  • numéro 870953

 

 
 
                 
 
   

Description :

 

Fabriquée en 1987, elle porte le n° 870953 gravé au sommet de la tête.

J'ai demandé à Roger de me fabriquer cette guitare sur mesure car je ne trouvais pas sur le marché d'instrument répondant à mes besoins et envies personnelles.

Il était très content de l'opportunité de faire autre chose que les modèles habituels de sa fabrication et grâce à cela nous avons eu une collaboration en tout point parfaite.

Presque toutes les spécificités de cette guitare sont des idées proposées par mes soins mais discutées avec lui, je voulais absolument avoir son accord avant réalisation.

La plupart de  ses caractéristiques particulières sont motivées en ce qui concerne le corps et le manche par une recherche d'ergonomie maximum, de respect de la morphologie humaine pour un jeu le plus naturel et détendu possible.

Concernant l'équipement électrique, par d'une part une "polyvalence" maximum, une ergonomie et simplicité d'utilisation optimum et d'autre part une qualité du son professionnelle.

Définir tout cela, y réfléchir et calculer tous ces paramètres me prit environ 2 ans avant d'aller pousser la porte de l'atelier de la rue Delaître !

 

 

Caractéristiques :

 

Le corps :

Solid-Body de forme proche de la Stratocaster, mais redessinée par moi. Je voulais une guitare parfaitement équilibrée.

En particulier le bas de caisse est légèrement plus large et arrondi de manière à pouvoir poser l'avant bras sans que celui-ci tombe dans le vide, donc avoir une assise et une stabilité parfaite de celui-ci pour une meilleure précision dans le contrôle des cordes. Le manque d'assise de l'avant-bras étant le gros défaut des trop petites caisses habituelles de la plupart des solid-body,

D'autre part, je voulais également une caisse plus épaisse que l'épaisseur habituelle de ce genre de guitare. En effet surtout lorsqu'on vient jouer dans l'aigu cette épaisseur trop petite oblige  à tirer le bras en arrière d'où souvent des tensions et crispations, on est également souvent "coincé" contre le côté de la poitrine, donc gênes et fatigues inutiles. J'avais évalué l'épaisseur optimum qui me conviendrait à environ 6 cm, au lieu des 3 ou 4 habituels.

Là Roger me dit : « Ah ! ça tombe bien ! il y a longtemps que je voulais utiliser un bloc de bois qui me vient de mon père et qui dort dans la réserve depuis au moins 50 ans ! C'est l'occasion ou jamais ! Viens voir ça ! »

Comme nous avions parlé auparavant du type de bois qui serait approprié au type de son que je recherchais, quelque chose d'intermédiaire entre la Strat et la Les Paul, c'est à dire à la fois de la clarté et de la profondeur avec un sustain maximum, nous nous orientions naturellement vers un bois dense.

Là après avoir dégagé pas mal de blocs et chutes divers, il me dégage un magnifique bloc d'acajou d'environ 2m de haut sur 80 cm de large et miracle ! Faisant exactement les 6 cm d'épaisseur que j'envisageais ! Roger avec un grand sourire : « Eh bien voilà ! On va faire ton corps d'une seule pièce dans ce bloc antique ! ».

Il est effectivement d'une seule pièce taillée dans la masse, et non en 2 parties symétriques collées ensuite comme c'est le plus souvent pratiqué.

Le chanfrein au dos de la caisse qui vient s'appuyer sur la poitrine a été réalisé une fois la guitare équipée du manche, du vibrato et d'une sangle également sur mesure directement sur moi pour épouser la forme de ma poitrine en la laissant trouver sa place naturelle d'équilibre. Ainsi, une fois ce creux calé sur ma poitrine la guitare est parfaitement stable et "fait corps" avec moi. (Voir photo arrière). Plus tard j’ai encore amélioré le système en remplaçant l’attache unique de la sangle en bas de caisse par 2 points d’attache espacés ce qui empêche également la guitare  d’osciller sur l’axe du manche et elle est encore plus stable et confortable.

Le talon de fixation du manche vissé était à l’origine carré comme sur les strats mais a ensuite été retaillé en biais pour faciliter le placement de la main dans l’accès aux dernières cases. (Photo arrière).

Le corps a été ensuite incrusté d'un liseré blanc autour de la caisse et verni avec une légère coloration rouge qui met en valeur les veines de l'acajou.

 

Le manche : 

Celui-ci est également en acajou avec une épaisse touche en ébène pour les mêmes raisons acoustiques que pour le corps. Évidemment je voulais 24 cases.

La touche a un rayon de courbure léger. C'est un manche plutôt fin sans excès, de forme arrondie au sillet s'aplatissant vers le talon, l'épaisseur étant à peu près constante.

Une des raisons principales de ma décision de me faire faire une guitare sur mesure était justement mon désespoir de ne pouvoir trouver sur le marché un manche aux dimensions que je pense être optimum pour un jeu polyvalent et en sécurité.

Pour moi et pourtant je n'ai pas une "grosse" main, elle est "moyenne", ni de gros doigts, tous ces manches calibrés à 42, parfois 43 mm au sillet, qui sont malheureusement devenus un standard auquel la presque totalité des fabricants se sont ralliés, sont une hérésie ergonomique. Il est pratiquement impossible dans les premières cases de jouer sur une corde sans toucher les voisines. Aucune marge de sécurité, ce qui est très gênant pour certains modes de jeu que j'utilise beaucoup et où l'on doit absolument laisser sonner ces cordes adjacentes. Sans tomber dans des largeurs comparables aux manches des guitares classiques qui empêcheraient certains modes de jeu spécifiques à la guitare électrique, on peut notablement augmenter cette largeur sans conséquence sur son confort. Bien au contraire, tous ceux qui ont essayé ma guitare en font les éloges et l'envient sur ce point !

Ce manche a donc une largeur de 46 mm au sillet. J'avoue avoir eu une petite appréhension lorsque je l'ai essayé la première fois avant les finitions. Je me suis dit houlà ! Aurais-je exagéré ? Mais après 20 minutes d'adaptation, je me trouvais tellement à l'aise que j'ai dit à Roger qui me regardait un sourire en coin prêt à m'envoyer une de ses vannes dont il a le secret : On touche pas ! C'est parfait !

Et  20 ans plus tard, je ne regrette rien ! Je ne suis vraiment à l'aise que sur cette guitare, et j'en ai eu pourtant beaucoup depuis qui me sont passées entre les mains, certaines aux "pedigrees" impressionnants. Rien n'y fait, c'est "ma Jaco", définitivement !

 

Les frettes :  

Contrairement à beaucoup de guitares Jacobacci, il n'y a pas de frette "zéro", mais un sillet qui en tient lieu. Cependant il est en laiton, matériau très proche de celui des frettes et il n'y a pratiquement pas de différence de son entre une corde à vide et la même frettée.

Ce sont des frettes standard plutôt fines, je veux pouvoir sentir la touche sous mes doigts, l'instrument "vibrer", avoir la sensation de "sculpter" mon son, mais surtout éviter le problème épouvantable et récurent des frettes jumbo trop grosses, à savoir la quasi impossibilité de jouer juste ! En effet, avec des jumbos trop hautes il est inévitable que la corde s'enfonce beaucoup lorsqu'on appuie dessus, et comme d'une part nous ne sommes pas des robots qui appuieraient toujours avec la même force, que d'autre part on utilise des doigts différents avec des forces différentes, jamais placés de la même manière, donc en conséquence l'appui sur la corde est sans cesse différent, l'enfoncement n'est jamais le même et on n'a jamais la même justesse.

Cela est pour ce qui me concerne, dans le type de répertoire que je pratique, plutôt classique et savant, absolument rédhibitoire ! La justesse étant là un paramètre essentiel et primordial qui ne souffre pas de médiocrité. Le seul moyen d'éviter cela est que le doigt butant sur la touche, il n'ira pas plus loin, donc la corde non plus !

Autre subtilité du manche : Il a 3 largeurs de frettes ! Du sillet à la 12ème case largeur moyenne, de la 13ème à la 18ème plus fines, et de la 19ème à la 24ème encore plus fines. 

Deux avantages : Le plus important est le confort et la sécurité de jeu dans les dernières cases. Le doigt ne se retrouve pas "à cheval" sur 2 frettes en même temps, avec les risques de confusion tactile qui en découlent, on "sent" parfaitement le creux de la case et on peut garder le contact avec la touche. Ensuite le point de contact étant plus réduit proportionnellement à la longueur de corde vibrante, on gagne en précision et en justesse.

 

Le "Vibrato" :

Je ne voulais absolument pas de cette horreur, aberration technologique et ergonomique, de cette "usine à gaz" qu'est le Floyd-Rose !

Mon choix s'est porté sur une petite merveille qui a malheureusement disparu depuis, la firme ayant justement été rachetée par Floyd-Rose qui s'est naturellement empressée d'en arrêter la fabrication, un concurrent de moins !

 

Il s'agit du Vibrato Kahler. C'est la "Rolls" des vibratos ! 20 ans de bons et loyaux services intensifs, je ne lui ai encore pas trouvé de défauts !  Bien entendu, ce vibrato est complété par  un bloque-cordes situé juste derrière le sillet et qui ne gêne pas l'accès à la vis de réglage du manche.

Tout y est réglable, facilement et efficacement. Sa principale qualité est que ce n'est pas un vibrato "flottant". Donc il ne réagit pratiquement pas en "contre-réaction" aux vibrations des cordes et grâce à cela il n'y a pratiquement pas de pertes de sustain liées aux  inévitables fréquences de résonance propres aux vibratos flottants.

La fonction de vibrato, c'est à dire de tendre ou détendre les cordes, est assurée directement par le cordier (point de fixation des cordes), qui est solidaire d'un axe pivotant monté sur roulements à bille d'une parfaite douceur et régularité. Un gros ressort unique intégré dans le corps du châssis du vibrato assure l'équilibre et la contrepartie de la tension des cordes. Une vis de réglage permet de positionner la position en hauteur de la manette à son gré, donc de l'adapter parfaitement à la taille de nos mains et à notre "placement" personnel, sans modifier la plage d'action du vibrato.

Le cordier est constitué de simples crochets dans lesquels viennent se loger les boules des cordes, donc que l'on peut changer très facilement et surtout rapidement (Le cauchemar des Floyds !).

 Il est bien entendu muni de petites mécaniques de réglage pour l'accordage fin une fois le bloque-cordes serré. Celles-ci ne dépassent pratiquement pas, le poignet ne butte pas dedans, et permettent tout à fait la position normale de jeu et en particulier lors d'un jeu cordes étouffées, ce qui est quasiment impossible avec les Floyd-Rose.

Les cordes passent ensuite sur des pontets à rouleaux qui sont de véritables petits chevalets fixes indépendants reposant directement sur le châssis massif, lui même fermement plaqué, vissé sur la caisse. La transmission acoustique de la vibration de la corde à la caisse est ainsi maximum.

Deux autres avantages : Puisque ces pontets ne bougent absolument pas lorsqu'on se sert du vibrato, au contraire d'un vibrato flottant où tout le corps du système monte et descend, la hauteur des cordes reste constante et l'on n'a pas ces désagréments courants des cordes se mettant à "friser" surtout lorsqu’en tirant sur celles-ci les pontets et donc la hauteur des cordes baissent. Plus de problèmes de justesse en jeu cordes étouffées puisqu’ils ne s’enfonceront pas comme avec un vibrato flottant lorsque l’on appuie dessus.

Ces pontets sont réglables en hauteur, en longueur et aussi en largeur ! Cette dernière possibilité de régler l’écartement des cordes m'intéressait particulièrement voulant retrouver au niveau du chevalet l'écartement standard classique (Qui était d’ailleurs l’écartement des premières strats série L, qu’ils ont ensuite bêtement réduit), de façon à retrouver les mêmes sensations pour le jeu aux doigts.  Pour cela il nous a fallu tout de même limer d'environ 1 mm les faces externes des deux pontets Mi aigu et Mi grave.

Grâce à cette conception remarquable, en plus de sa souplesse et douceur d’utilisation, le réglage de l'instrument, hauteur des cordes et justesse, autre cauchemar des Floyd-Rose, est d'une facilité, d'une précision et rapidité incomparable.

 

Les micros :

Ce sont les micros que m'a conseillé Roger après discussion avec lui, une fois qu'il avait compris ce que je cherchais. Je ne les connaissais pas, il me dit : "Essaie les, si ça ne te plait pas, tu me les rends et on essaie autre chose ..." Du pur Roger ... Bingo ! Il avait tapé dans le mille !

Ce sont des simples bobinages de marque Schaller (de mémoire, sauf erreur, de type S6, je n'ai plus la référence exacte). Avec plus de niveau que des simples genre Fender. Moins claquants, plus de rondeur. Un peu un intermédiaire entre des simples habituels et des doubles genre PAF.

Bref les qualités de clarté des simples, en particulier de pouvoir sortir sans problème les harmoniques, dont j'ai un besoin impérieux dans les répertoires que je pratique, tout en ayant des graves chaleureux.

Mais surtout, leur plus grande qualité pour moi, c'est à dire leur défaut pour beaucoup de gens, c'est qu'ils sont pratiquement "neutres", très peu "colorés", ils n'ont apparemment pas de "personnalité". Ce sont des micros qui ne donnent que ce que vous vous mettez dans votre jeu, c'est à dire qu'ils respectent parfaitement nos modes de jeu, les subtilités des modes d'attaque des cordes et ont donc une grande variété de sonorités possible. Ça suppose évidemment que vous ayez ces possibilités dans votre jeu ! Eh ! Ils ne font pas de cadeau ! Si vous avez un son naturel terne, tant pis pour vous !

Par contre si votre jeu est riche, et que vous aimez jouer avec ces subtilités, alliés aux qualités de la lutherie des frangins Jacobacci, c'est un régal ! Bref ce ne sont pas des micros pour frimer ...

Dernier avantage : ils ne sont pas chers du tout, environ moitié prix des micros à la mode mais au son formaté et qu'on trouve à chaque coin de magasin.

 

A l’origine les 3 micros étaient identiques, mais ensuite j’ai remplacé le micro central par un autre de la même marque mais au son plus « vintage », plus « strat » donc plus claquant, ce qui donne encore plus de possibilités sonores dans les combinaisons à plusieurs micros.

De plus ce micro central n’est pas situé juste au milieu des deux autres mais légèrement décalé vers le micro chevalet (voir photo) de façon à ce que ces deux micros utilisés simultanément (formule que j’utilise beaucoup) captent le même fuseau de vibration d’une corde lors d’un jeu en « harmoniques naturelles » et ce au moins jusqu’à l’harmonique 7. Ce qui ne serait pas le cas s’il était au milieu, il capterait le début du fuseau suivant, donc qui serait en opposition de phase et le signal serait fortement affaibli.

D’autre part, il y a un 4ème micro ! Un micro fantôme identique situé au dos et incrusté dans la caisse (voir photo arrière). Il n’est donc pas situé sous les cordes. A quoi sert-il ? Uniquement à capter les champs magnétiques parasites (souvent dus aux éclairages) très gênants que l’on peut rencontrer dans pas mal de salles de concert. Si c’est le cas, je mets alors ce micro en service. Comme il est évidemment branché en opposition de phase par rapport aux micros principaux, les signaux parasites sont envoyés « en négatif » et ainsi s’annulent pratiquement totalement avec ceux présents dans le signal utile qui lui n’est pas touché. C’est très efficace !

 

Le circuit électrique :

Là aussi, c’est une conception personnelle. Je me rappelle la tête de Dédé (partisan du 1 micro en direct, déjà un potentiomètre de tonalité était presque une hérésie pour lui) qui me réclamait le schéma de câblage lorsque je lui ai mis sous le nez !

Dédé : « Euh … ?? T’es sûr que tu veux ça ?? »  Moi : Oui absolument ! Attend je t’ai préparé un plan précis. Là, je lui sort un plan détaillé, tout référencé avec les câbles de couleurs différentes … La tête de Dédé s’allonge encore plus ! Roger pouffait dans son coin …

Moi : t’inquiète pas Dédé, de toute façon je ne laisse à personne le soin de faire mes câblages, c’était mon métier avant d’être guitariste. Tu me fournis les micros, les potars, les switchs, le reste je m’en occupe ! Sourire radieux du Dédé !

 

Donc, lorsqu’on regarde la photo de l’instrument on voit 3 petits interrupteurs situés sur la corne principale. Ce sont les switchs permettant de sélectionner les micros. Toutes les combinaisons sont donc possibles : 1, 2, 3, 1+2, 1+3, 2+3, 1+2+3.

Les câbles des micros arrivent directement sur ces switchs sauf ceux du micro central qui sont d’abord passés par le premier switch à côté des potentiomètres et qui est branché en inverseur de phase. Donc toutes les combinaisons utilisant ce micro central peuvent être soit en phase soit en opposition de phase. De plus ce micro central dispose d’un potentiomètre personnel (celui du milieu) qui permet de doser son niveau par rapport aux autres. Particulièrement intéressant lorsqu’il est en opposition de phase.

A la sortie des switchs de sélection le signal arrive (y compris celui du micro fantôme si nécessaire) sur le sélecteur de type strato. Un mot sur son emplacement : il est décalé vers le bas de la caisse par rapport à sa place habituelle sur les stratos pour limiter les risques de l’accrocher lors de jeu en rythmique assez fréquents sur les strats. C’est un sélecteur à 3 positions :

Position haute : La guitare est mise hors-circuit ! Le signal est coupé, très pratique et sûr surtout sur scène lorsqu’on doit être parfaitement silencieux.

Position centrale : Sortie directe de la sélection des micros sans passer par le circuit Volume+Tonalité. Donc signal maximum et sans corrections. Là Dédé sourit !

Position basse : Le signal passe par le circuit Volume +Tonalité (les potentiomètres 1 et 3). Pour la tonalité, le deuxième petit switch que vous voyez à côté des potentiomètres est à 3 positions permettant de choisir entre 3 valeurs différentes de condensateurs, donc 3 courbes différentes de filtrage. En particulier de pouvoir ne filtrer que les aigus sans toucher aux médiums, donc de garder de la présence et de la chaleur, ce qui n’est pas possible avec les valeurs souvent trop élevées des condensateurs communément utilisés. Pour info les valeurs utilisées sont : 4,7 nF, 9,4 nF et 26,7 nF.

Les potentiomètres sont eux aussi décalés vers le bas par rapport à leur position sur les stratos, de façon à ne pas se cogner la main dans le potentiomètre de volume lors du jeu cordes étouffées sur les cordes aigues, gros défaut de la strat !

A l’origine la sortie se faisait par un petit préampli  à sortie basse impédance situé à la même place que la prise jack actuelle. Il était alimenté par une pile dont on peut voir l’emplacement au dos de l’instrument, à côté du micro fantôme. Mais avec le matériel que j’utilise actuellement je n’en ai plus besoin, je l’ai donc déposé.

Évidemment, tout le circuit est réalisé en câbles professionnels parfaitement blindés, même sur de courtes longueurs entre switchs, sélecteur et potentiomètres. La plaque est doublée par une plaque métallique sur toute sa surface, mise à la masse, et qui repose elle-même sur le bord d’un tapissage complet de la cavité située sous la plaque par du papier d’aluminium. Ce qui réalise en plus du blindage propre aux câbles un blindage général supplémentaire de l’ensemble du circuit. La chasse aux parasites est ouverte !

 

Conclusion :

20 ans que j’utilise cette guitare professionnellement. J’ai toujours autant de plaisir avec elle qu’au début. C’est une réussite parfaite.

Si c’était à refaire je referais exactement la même chose, le seul problème c’est que des frères Jacobacci, ça ne court pas les rues !

Un grand grand grand merci à eux, à leur gentillesse, leur patience et leurs compétences !!

Claude Pavy

 
Photos et collection Claude Pavy
 
  Page d'accueil  
  Home Page