R 1 1967

  • manche érable

  • table, éclisse et fond acajou

  • touche ébène

  • 21 cases

  • 2 micros Golden Sound

  • frette zéro

  • numéro de série 17 10 67

 

 
 
                 
 
                   
 
  C’est avec grand plaisir que j’ai parcouru votre site qui m’a permis d’en savoir un peu plus sur ma guitare Jacobacci, achetée d’occasion à un particulier à la fin des années 70.

Type R1. N° de série : 17 10 67, marquages de type tampon dans un ovale orange,  ROGANDS.

Les mécaniques avaient déjà été changées pour des Schaller avec vis de fixation sur le côté ( on peut encore voir  6 traces d’anciennes vis en bas des mécaniques actuelles, dans le sens longitudinal).

Cette guitare venait du magasin Fallone à Dijon, achetée par Yves VINCENT.

Il m’a fallu longtemps pour convaincre un copain bassiste, qui lui avait rachetée, de me la céder pour la somme, à cette époque, de 3000 Francs avec la caisse marron que l’on voit sur la photo.

Elle est dans son état d’origine, rouge foncé, le vernis a subi les outrages du temps mais la guitare reste très belle. La touche et le dos du manche sont toujours aussi jouables et agréables à ma main, la sonorité m’a convaincu depuis longtemps.

Cependant et bien qu’étant amateur j’ai toujours eu et utilisé plusieurs guitares, chacune ayant son côté passionnel, et selon mes inspirations je m’efforçais d’en tirer le maximum de plaisir.

Je sais que cet instrument avait été remmené à l’atelier Jacobacci, par mon vendeur,  M Jean-Paul Midant, peut être pour une réparation. En tout  cas le chevalet est marqué « JAPAN ». Cette guitare était utilisée avec un micro Di-Marzio « Super Distortion » en position chevalet mais, par la suite, j’ai remis à sa place le Golden Sound d’origine. Je ne sais pas si ce micro venait de l’atelier Jacobacci mais il y aurait été monté. Je pense que cette guitare n’est retournée à l’atelier qu’une fois. Pour les cordes j’utilise 10-13-17-26-36-46 .

J’ai acheté cette guitare un peu par hasard, car ayant acquis d’occasion une SG Special modèle IV avec Bigsby de 1974, puis une Stratocaster de 1974, selon les groupes dans lesquels je jouais, puis une Gibson LP Custom noire de 1969 sans ses capots de micros,  il me fallait une demi caisse et la beauté de cette guitare de facture de luthier français m’a fait craquer. Je l’ai utilisée pour m’accompagner au chant avec des amplificateurs Marshall à transistors sur une paire de Celestion G 50 rouges pour le Blues, mais aussi avec un 15 pouces générique pour de la poésie, de la ballade et de toutes façons j’ai toujours joué le Rock’n Roll. J’ai conservé ces instruments que j’utilise beaucoup moins aujourd’hui.

La visite de votre site m’a rappelé que j’avais certaines revues DISC majeures, mais aussi le catalogue Gibson de 1960 (Beuscher) et des docs Welson, Di-Marzio, Schecter, un baffle et une tête MI sans rien à l’intérieur, quelques vieux effets aussi (Maestro, Ibanez...) car cela fera bientôt trente ans que je " gère "  un local de répéts en m’efforçant de conserver, de sauvegarder un peu de matos  et aussi de la doc sur les événements... 

            Je n’ai connu à Dijon que deux musicos utilisant des Jaco : Stéphane Ickiewicz possédant une double basse, et Gilles Manas une double Flying V, marquée GM.

Jean-Paul Julienne

 

 
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