Jean-Claude Baron : "Pour la "petite histoire", je remercie
encore Philippe Petit (dont je viens de revoir la "Distel"
sur votre site web) de m'avoir suggéré d'aller voir les frères
Jacobacci. En professeur soucieux de son élève, il m'avait d'ailleurs
fort gentiment proposé de m'y accompagner pour me faire découvrir
l'atelier des frères Jacobacci et, éventuellement guider ma commande..
J'avais alors été immédiatement séduit par la beauté de l'instrument
lorsque M. Jacobacci a ouvert le coffre pour me montrer la JJ2,
délaissée par son commanditaire initial !
J'étais tel un gamin émerveillé qui vient de découvrir le coffre avec
le "trésor des pirates". La beauté de l'instrument en érable moucheté
avec son "accastillage" doré m'avait immédiatement séduit. Ce fût un
ravissement de type coup de foudre!!
A
l'air goguenard de Philippe Petit, ravi de ma satisfaction candide,
s'ajoutait celui d'André Jacobacci : sa commande allait être honorée,
car sans hésiter, ni même essayer ou découvrir d'autres modèles, mon
choix fût immédiat et sans appel!
En
effet, malgré le prix de l'instrument, en 1984 le cours de change
dollar/franc rendait les productions de nos luthiers nationaux
très compétitives par rapport aux productions "made in USA". Et l'idée
de rendre honneur au savoir-faire de nos luthiers légendaires n'était
pas pour me déplaire... et je suis encore très heureux de ce choix
aujourd'hui."
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