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 Arnaud Chatirichvili,
Strasbourg : « J'avais téléphoné à l'atelier et ils m'avaient dit qu'ils
faisaient les guitares par 4, dès qu'ils avaient 3 commandes. Ils en
avaient justement une 4ème. J'avais dit dans un premier temps que
j'allais réfléchir (7400 F en 1983, ce n'était pas rien!) mais ils ont
bien précisé que si quelqu'un d'autre prenait cette 4ème guitare, il
faudrait attendre que 3 commandes nouvelles soient enregistrées pour
avoir mon instrument. J'ai donc répondu que j'envoyais le chèque le jour
même!
En l'achetant, d'ailleurs,
je pensais avoir des micros Benedetti (à cause des
pubs dans Rock & Folk,
Best, etc. qui disaient que ces micros équipaient toutes les Jacobacci).
Je demande donc confirmation aux frères, et "celui qui parle le plus "
(Roger Jacobacci) me répond : "mais non, ce sont des micros Gibson".
Moi, ça ne me dérangeait pas, j'avais envisagé à un moment d'acheter une
ES-175, j'allais donc avoir une ES-175 mais faite par un vrai luthier.
Je suis venu ensuite de Strasbourg à Paris pour recueillir le bijou.
Je vous joins une photo
prise lors de l'enregistrement de mon premier disque en 1998. La guitare
a été un amour pour mes enregistrements: son impeccable dans tous les
styles (amplis Laney 30W et Fender 100W), pas de problèmes de justesse
ou de variation. J'avais juste fait rajouter des repères pour les
potentiomètres, pour faire les réglages plus rapidement.
Quelques-uns des
enregistrements sont là:
http://www.youtube.com/user/gilouseb »Une anecdote: en 1977, j'ai
assisté à un festival de musique rock à Colmar. Un groupe inconnu nous a
sidéré, dont le guitariste avait une Jacobacci Studio 3: c'était Henri
Padovani, avec ses deux compères de Police. A un moment donné, il s'est
avancé pour faire son solo... mais aucun son n'est sorti: en s'avançant,
il avait fait sortir le jack de la pédale de distorsion. Le temps qu'il
s'en rende compte, le chorus était passé. |