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Daniel François a acheté
cette JJ2 au mois de mai 2016 à Benjamin Bouton.
La guitare, rare dans
cette couleur, a été vendue par les Ets. Jacobacci en juillet 1984 à
la société Vidéo International Equipements et détaxée pour être
exportée.
On retrouve sa trace au
Gabon en 2009, dans les mains du guitariste camerounais Constantin
Abel Ambassa, qui la tenait lui-même d’un autre guitariste. C’est à
lui que Benjamin Bouton a acheté la guitare : « J'étais au festival
Gabao, à Libreville en 2009, et jouais pour un artiste avec le
guitariste camerounais Constantin Abel Ambassa, surnommé Moustick.
La première fois que nous nous sommes rencontrés, il a amené la
Jacobacci pour jammer et je suis tombé sous le charme de cette
guitare. Il jouait dessus malgré son état. Ce n'était pas sa guitare
principale et il était d'accord pour me la vendre. Je la lui ai donc
achetée et je l'ai ramenée en France. Moustick vivait en France (à
Paris je crois) dans les années 90, et évoluait dans le milieu de la
musique variété. C'est un collègue à lui qui la lui avait vendue à
l'époque, mais j'ignore son nom et s'il était le premier
propriétaire de cette JJ2. Après ça, il a déménagé à Libreville, au
Gabon, où la guitare est restée depuis, sans je pense jamais avoir
vu de luthier et au gré des différences de climat.» |
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Daniel François : "Je pense que cette guitare mérite d'être sur le
site Jacobacci en mémoire à nos amis. Son sauvetage est une
traduction du respect de leur travail. Mon but n'était pas d'en
faire une guitare neuve mais de conserver les traces d'une vie
antérieure. Le vernis a été nettoyé, le câblage a été refait et les
différentes pièces métalliques dorées. Les filets de la tête ont été
refaits, la touche a subi une planimétrie et les frettes ont été
changées. Le dos
du manche a été décapé, les coups réparés. C'est la seule pièce qui
ait reçu une couche de vernis"
Merci à Stanislas Grenet |
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